De retour, de partage

De retour, de partage
Qui est revenu sur mon blog ces dernières semaines ? Moi !
Qui l’eût cru? A un moment j’avais même oublié qu’il existait ! Et puis j’ai cherché un article pour une amie, un autre pour ma grand-tante, bref, des micro-coïncidences de vie…
Ces derniers jours, j’ai senti comme un appel à réécrire de nouveau, à partager mon cheminement, mes idées, mes découvertes de vie. J’ai ressenti cette énergie que le partage me donne, ce plaisir à écrire sur les détails, les pensées et la vie.
J’avais oublié. Ou plutôt : ce n’était pas le moment. C’était le moment de vivre. Pleinement. A 200%. Avec moins de temps de réflexion ? Peut-être.
Tout est cyclique, tout revient à qui sait attendre ou plutôt saisir le moment. Il y a des phases pour prendre et d’autres pour donner.
J’ai comme l’impression qu’une boucle s’est bouclée. 2 ans sans écrire et me voilà de nouveau affamée d’écrire. Affamée de poser la vie sur papier, sur clavier. Se poser. Après des aventures intenses.

Je compte… 50 posts en préparation et toujours ces détails de vie qui m’inspire un nouvel article avec toute la complexité de livrer quelque chose de structuré, de personnel, et non superficiel. Lequel vais-je écrire aujourd’hui ? Avec lequel suis-je en connexion ? Pour lequel ai-je de l’inspiration ? Que je la sente couler dans mes doigts, dans ma tête… Le moment où cela coule de soi… Le plaisir intense de laisser courir ses doigts sur les touches en imaginant l’histoire…

Ecrire c’est comme discuter, c’est se faire du bien à soi-même, c’est partager l’intime mais aussi le cheminement. Espérer que l’autre qui lit prendra plaisir à lire, se posera des questions, se sentira inspiré. Espérer que cela pourra servir, se sentir utile, espérer que mes challenges, mes efforts, mes souffrances, mes questionnements puissent servir à d’autres.

Ecrire c’est comme méditer, c’est inscrire ce que la vie m’a offert, plus profondément dans ma conscience, l’assimiler mieux, le poser, l’explorer, en faire le tour et le décortiquer. Ecrire c’est comme une merveilleuse conversation avec ma meilleure amie. Mais seule en fait.
Ecrire c’est aussi se libérer, se détacher, l’offrir et tourner la page. Comme dans la symbolisation (dont je vous parlerais dans un prochain article), il suffit de nommer, de rentrer dans l’émotion, le sujet pour qu’il soit assimilé profondément et qu’on n’est plus besoin d’y revenir. C’est à la fois libérateur mais confrontant et… thérapeutique ?…

Ecrire c’est comme être reliée au coeur de ma féminité, me tenir droite, écrire avec plaisir, sans fin, sans temporalité, sans pression, juste être dans l’énergie de raconter une histoire.
ça me fait l’effet d’une méditation, d’une prière que je m’offre à moi-même, et aussi le moment de fêter la vie, de lui rendre hommage en la posant en mots.

Ces dernières années, j’ai vécu tellement intensément, que je ressens aussi un certain devoir à partager. La vie m’a offert tellement, tellement d’expériences, tellement d’amour, d’amitié, d’aventures fortes et extraordinaires que je me sens égoïste de ne pas les partager au-delà de mon cercle d’amis.
Et je vous remercie d’avance de votre lecture, attention, et accueil.



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