L’épilation définitive, bah non en définitive
Vous connaissez mon enthousiasme ? Ah oui c’est vrai, il n’est sûrement pas aussi légendaire parmi mes lecteurs et lectrices qu’avec ceux qui me connaissent personnellement. Donc pour ceux qui ne le sauraient pas déjà : quand je commence une nouvelle expérimentation, je suis À FOND DEDANS. Genre je ne parle que de ça pendant 3 semaines voire 3 mois et je me documente de A à Z sur le sujet quitte à devenir expert.
Le point de départ
J’appris un jour que l’épilation définitive existait (!!!) par quelqu’un qui l’avait fait pour les sourcils et honnêtement ma première réaction a été : vraiment ?! ce serait magique de faire ça ! Parce que je déteste l’épilation et je viens d’une famille d’épilatrices en chef qui ont fait la guerre au rasoir toute leur vie. Ce qui veut dire que j’ai souffert pendant 15 ans de ma vie et que donc, oui, j’étais ouverte pour le pire du pire : l’épilation définitive au laser !!! J’enquêtais un peu sur des gens qui l’avaient fait parmi mes copines – personne. Des copains aux Pays-Bas, oui pour les sourcils. Des copines à Paris les jambes quand elles étaient jeunes pour avoir moins de poils. Et parmi eux, des gens super alternatifs, genre bio et tout le tralala, du coup, je me dis que pour que eux fassent cela, cela devait être okay !
Je lus pas mal de témoignages sur le sujet : cela variait du super au raté. Sur les différentes techniques. Je fis des recherches sur les meilleurs endroits pour faire cela à Gand, j’appelais les différents salons, leur posais des questions et en choisi un tout près de chez moi.
Les séances
Je me retrouvais alors un jour dans un cabinet aux senteurs de fumées d’encens et d’huiles essentielles, mmmm, pas vraiment mon truc. Mais bon, je résistais quand même aux effluves, contractant mes narines et papilles et me préparant mentalement pour ma première séance. Paiement par Payconiq sur téléphone portable ? (Moderne dis donc !) Oui, ce sera parfait. L’esthéticienne en question me raconta de bonnes histoires et résultats de ses 15 ans de pratique. Puis la séance commença.
Première séance,
Tu dois arrivée poilue car l’esthéticienne doit pouvoir voir ta pilosité pour faire sa stratégie. Ahah 😄 Elle rase alors tout ce qui doit passer au laser. Ensuite tu devras attendre que les poils repoussent (ou pas) et tu ne dois pas en aucun cas les épiler entre les séances, uniquement les raser. Donc me voilà partie pour la première application : un peu forte en fonction des endroits du corps (je vous révèlerais pas tout quand même ^^) mais la professionnelle adaptait alors l’intensité du laser en fonction de ma sensibilité : en somme, c’était super facile de supporter cela.
Le plus : Elle a appliqué de l’huile essentielle d’arbre à thé sur les zones épilées pour bien désinfecter.
Le moins : On a toujours ses poils car on doit attendre qu’ils tombent !
Je sortais du cabinet avec une odeur de fumée et d’huile essentielle mélangées sur moi, beurk. Pas vraiment top comme dernière impression.
Deuxième séance, 6 semaines après. L’esthéticienne refait les mêmes zones au laser et repasse là où elle ne l’avait pas fait assez la première fois : très évident car la pilosité y est plus importante. La première fois eut le plus d’effet sur moi. La deuxième fois, je demandais de baisser l’intensité (Femmes, n’y allais pas dans les périodes de votre cycle où vous êtes sensibles !!! car vous ne résistez pas alors à une intensité plus haute ! Tout fait plus mal…!)
À savoir : plus vous avez de contraste entre vos poils et votre peau, mieux l’épilation laser fonctionnera. Les blondes de blonde, mmm vaut mieux même pas essayer car il faudra beaucoup de temps pour vraiment bien le faire.
La troisième séance, l’hiver quelques mois après l’été…
Je ne l’ai jamais faite. C’était l’été et donc on ne fait pas d’épilation laser en été sinon on ne peut pas du tout s’exposer au soleil. Et cette troisième séance n’est jamais arrivée… Je ne vous cacherai pas que ça coûte une blinde donc que ce n’est pas un soin que vous faites tous les mois. Mais il y a une vraie différence avant-après à chaque fois, donc effectivement vous voyez le résultat et la technique fonctionne bien. Le problème est qu’après la 2e fois, c’était l’été et j’ai remarqué qu’une zone sur ma jambe devenait hyper sèche, ne s’hydratait plus toute seule. Il a fallu que j’applique de la crème alors que je n’ai jamais fait ça de ma vie, ma peau s’hydratant seule de manière naturelle. Je restais perplexe mais bien avec l’impression que l’épilation laser avait “cassé” les cellules de régénération de ma peau ou que les pores/les poils, bref quelque chose qui jouait dans la régulation, l’hydratation ou que sais-je l’humidité de ma peau.
L’épilogue de l’épilation. Point définitif.
Donc j’ai arrêté l’épilation laser. Et j’ai cassé la tradition familiale de “un pour tous, tous pour l’épilateur !” et j’ai adopté le rasoir à 31 ans. 😄 Et ça m’a permis d’apprendre à prendre soin de sa peau sans l’abîmer ou la martyriser. Et sans bruit ni électricité. Moins stressant, plus en douceur. Je vais pas faire l’éloge du rasoir même si ce serait un bon titre d’article de blog 😄 Et d’’accord, je n’en suis aussi pas encore à une version durable du rasable mais ça viendra bien un programme un jour ou l’autre ! Donc mon histoire d’épilation définitive s’est arrêté vite, en définitive !
3 ans après
La zone de ma jambe où la peau s’asséchait réapparaît sèche dès que je ne bois pas assez et se transforme même en eczéma si je ne mets pas de crème ou ne bois pas assez. Je n’ai pas fait plus de recherches sur le phénomène 😉
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