Mon journal de la HNI #3
Semaine 9
1 matin et je n’étais pas à l’aise. Du tout. Je me sentais gauche et j’avais peur de mettre du pipi partout. Notre petite fille a fait 2 petits pipis que j’ai loupé malgré qu’après coup je me suis dit elle a bavardé pour le dire ou grand silence, mais je lisais et étais donc concentrée sur autre chose.
Semaine 10
2 matins et 1 soirée sans couche sur une petite alèse et avec une couche lavable sèche dessous comme absorption. Mon mari rentre de son travail une fois et voit notre petite fille tellement à son aise entrain de gigoter qu’il s’exclame que c’est super de faire cela ! Elle était aux anges, gazouillait, était d’une super humeur ! Je repère qu’elle fait pipi quelques minutes après avoir téter puis 15min après aussi en plus grosse quantité.
Je me sens super à l’aise, j’ai moins peur d’en mettre partout, je m’en fous un peu.
Je lui propose aussi à chaque fois qu’on va dans la salle de bains. J’aime ce petit rituel. La position dans laquelle je la tiens la fait rire. C’est un moment de grande complicité. Même si au début c’était direct un petit pipi, maintenant ce n’est pas forcément le bon moment mais je fais quand même les petits sons associés que j’ai choisi : “pssss” ou “crcrrrrrr”. Mon mari trouve que c’est lui donner des mauvaises habitudes que de réagir à ce son. 😀 hihi
J’ai hâte de recommencer pour une autre session fesses à l’air.
Semaine 11
On est passé à 2 sessions par jour quand on est à la maison. Une serviette de toilette pour éponger et la petite alèse dessous. J’arrive maintenant tout en étant occupée à voir les pipis quand ils arrivent et à faire le petit bruit. Je suis un peu gênée quand il y a d’autres gens dans la pièce. Pour faire le bruit, pas pour les fesses nues. Tout le monde trouve cela normal d’ailleurs (Pourquoi me faisais-je du souci pour cela avant ???) Des fois, j’ai besoin d’arrêter car c’est fatiguant de faire quelque chose pour soi et d’en même temps être supra-connectée à son enfant comme cela. Je me laisse le temps que ça vienne naturellement, comme une seconde nature, et ça commence déjà en à peine quelques jours.
Je propose systématiquement lors du changement de couche et j’attrape des pipis facilement.
J’essaie de repérer les signaux pour les pipis ou cacas, c’est très distincts, elle se trémousse et râle comme si quelque chose la gênait ou bien elle ne fait plus de bruit et ne bouge plus. Mon oreille saisit la différence plus facilement quand elle arrête de bouger !
J’ai peur qu’elle ait froid, je la couvre avec une petite couverture sur le buste mais les jambes sont nues et battent à fond ! elle semble tellement heureuse ! 🙂
J’arrive à allaiter avec la petite alèse sans être mouillée mais si je dois la garder sur moi pendant un long moment (couchée ou portée) alors je préfère la couche pour pouvoir me concentrer sur autre chose (et vivre ma vie à moi aussi). Si elle est assise, je la “ressens” mieux et peux l’accompagner. 🙂
Semaine 12
Cette semaine est chargée et je suis fatiguée, même la couche lavable me demande de la concentration donc on revient à proposer à chaque changement de couche. Et j’essaie de la changer quand je sais qu’elle va faire pipi comme ça c’est synchronisé avec elle.
Avec le beau temps et le portage, je sens également quand elle mouille ses couches (c’est très chaud tout d’un coup) contre moi. Très bon moyen de sentir !