Histoire de marinière
Ma passion des marinières, petite galerie en hommage à cet habit tranquille, qui va avec tout, hors-temps, hors saison, tout âge.
Accompagnant les voyages à la mer, à la montagne, en ville, en Afrique, au Japon ou en Thaïlande, à bicyclette, à pied ou en voiture…
Indémodable, léger, rugueux même, réinventé ou bien classique, le tissu donne le ton. La différence. Toile grossière, coton artisanal, H&M ou Petit Bateau, ses lignes sont indémodables, bien que noyées sous des effets couleur ou des variations de lignes. Ils lui en voudront à cette marinière.
Mais elle restera là, normale, alignée, bleu sur blanc. Le basique. L’ami. Le familier. Le rassurant. Dans l’oeil du voisin, du passant, du client, de l’ami, tu verras cette décontraction arriver, mais aussi un air de “Tiens elle aussi elle porte une marinière…” et enfin un sourire en coin, de reconnaissance. Pas pour toi mais plus pour soi-même.
La porter en n’importe quelle situation. Coiffée d’un bouton, d’un zip, habillée d’une veste, une ceinture, accompagnée d’un pantalon jean ou caleçon, d’une salopette, arrimée à un solide ciré, une écharpe en bandoulière, ou des bracelets au poignet…
Toujours, encore poétique. Empreinte de féminité, de maternité, de voyages au long cours, de nature ou d’embruns, de douceur, d’écoute, de terre… Etre à l’aise dans ses baskets, détendue, sereine. La marinière véhicule à elle seule cet air de liberté qui emmène s’aventurer dans la vie, mais aussi la cadence, le style, l’élan de ta marche.
Hommage à la marinière.
Crédits photos: La marinière sur tumblr.com